« Le 13 novembre, j’étais au mauvais endroit au mauvais moment. Ma fesse en a pris un coup. 18 points de suture et un relief un peu particulier. Cette balafre j’ai du apprendre à la faire mienne. Même si je ne la vois pas tout le temps, elle est là, je la sens. Dans mon intimité, elle se voit.
C’est en découvrant le travail de l’artiste Hélène Guggenheim que j’ai appris l’existence du Kintsugi, un art japonais de réparation de la céramique. Quand un objet est brisé, il est possible de le réparer en utilisant de l’or. L’objet qui était abîmé et inutilisable est sublimé et devient un objet unique et de valeur.
L’associer au corps et aux cicatrices m’a semblé être une idée très belle que j’ai voulu faire mienne. Je me suis dit que ça me permettrait de me réapproprier mon corps et ça me permettrait de lui rendre l’attrait que je pouvais lui trouver. Y ajouter de l’or c’était le rendre beau et précieux. J’ai contacté Marie le 13 novembre dernier en lui demandant si elle voulait bien réaliser les photos que voici. »
Julie
Merci à Julie de m’avoir fait confiance pour réaliser cette belle idée ♥