« J’ai toujours rougi, aussi loin que je me souvienne. Cet état fait partie de moi, j’ai pourtant mis 22 ans pour commencer à l’accepter. Paradoxalement, ce sont les gens qui m’ont fait détester cet état durant une grande partie de mon adolescence. Le rougissement dérange, interpelle, tu ne peux pas te fondre dans la masse alors que tu voudrais ressembler à tout le monde. Maintenant, je l’apprivoise. Je rougis quand je suis émue, en colère, gênée, que je pleure, que je fais l’amour, que j’aime. Et ça ne mérite pas de vouloir disparaître. »
F.